
La 8ème édition du Festival Hanlissa a tenu en haleine une pléthore de spectateurs le dimanche 20 août, au palais des sports du stade Mathieu Kérékou de Cotonou.
Lorsque leur voix tonne, plus d’un mélomanes se rappellent une certaine époque et se trouvent émus. Ils sont du troisième âge pour la plupart mais arrivent encore à émouvoir à la vibration de leur corde vocale une fois sur scène. Le Festival Hanlissa rend possible cette communion d’émotions depuis huit années et cette édition a comblé le public massivement déplacé d’un peu partout du territoire national.Blucky d’Almeida,Pierre Dassabouté, Assa Sica, pour ne citer que ceux-là, ont démontré ne pas avoir perdu leur charme sur scène. Et le public n’a pas cru devoir s’en arrêter aux applaudissements. Beaucoup se lèvent pour aller affubler, de billets de banque, l’artiste en prestation, en signe de gratitude pour le plaisir reçu.
Ce festival est aussi une occasion de découverte de talents avec la programmation de jeunes artistes encore inconnus du public. C’est ainsi que des prestations comme celle de Princesse Dohouéont impressionné. Ella fait du ZinliGbété avec une énergie sur scène à la Norberka. Le festival Hanlissa se positionne alors comme un creuset non seulement de valorisation des richesses musicales du Bénin mais aussi de révélation d’espoir à cette musique. Une initiative appréciée voire chérie par ses fans et les mélomanes qui ne cachent pas leur joie lors des prestations. Ce qui a une fois encore donné raison àAubin Akpohoukè, promoteur du festival pour qui l’audace de l’organisation de ladite édition a payé le prix.
Hanlissa, pour rappel, est parti d’une émission diffusée par une télévision privée du pays. L’animateur, Aubin Akpohounkè recevait les artistes et souvent même se rendait chez ceux-ci pour les découvrir dans leur milieu de retranchement. Une belle audience est gagnée avec le temps. A ce jour, l’émission est suspendue des programmes de ladite télévision mais le festival Hanlissapromet ce rendez-vous annuel entre le public et ses artistes.
Par Cossi Lux
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