Du 15 au 22 Novembre 2017 va se dérouler au Bénin, la quatrième édition du festival BéninDocs le festival international du premier film documentaire. En prélude à cet événement culturel, une conférence de presse s’est tenue hier 13 Novembre 2017 à l’Institut français de Cotonou. Des films documentaires, des lectures spectacles et expositions photographiques sont prévus pour ce festin culturel.

Permettre la compréhension et favoriser le sens de l’écoute entre les hommes. Telle devrait être la norme, quelles que soient les divergences culturelles qui existent entre les races. C’est d’ailleurs l’objectif que s’est fixé le festival BéninDocs qui est déjà à sa quatrième édition. Ledit festival est une biennale qui se déroule au Bénin. C’est la substance de la conférence de presse animée à l’Institut français de Cotonou dans le cadre du festival BeninDocs par Arnaud Akoha, directeur artistique du festival. Placée sous le thème : « Résistance… Entre Ecueil, Survivre en Inventant… Droit d’être autre », l’édition 2017 s’offre au monde culturel béninois sous le parrainage de la dramaturge franco-sénégalaise, Penda Diouf qui soutient l’événement surtout à cause de l’importance de la thématique choisie.

Vivant en France, étant une écrivaine qui a expérimenté la double culture et tenant un discours sur la question de la langue, Penda Diouf se sent très réjouie de parrainer ce festival. A en croire Arnaud AKOHA, plusieurs films documentaires sont prévus pour expliquer les contours du « Droit d’être autre ». Au menu, les projections programmées se tiennent à l’institut français de Cotonou, à Porto-Novo, Isma Cotonou etc.

Ces projections tournent autour de 23 films documentaires de création, longs métrages pour la majorité. Ouvert à d’autres disciplines artistiques portant sur la thématique, le festival BeninDocs offre également une lecture spectacle de la pièce  »Le symbole » de Penda Diouf par les jeunes artistes de la caravane des Enfants Conteurs du Bénin ; une exposition photographique sous le commissariat de l’artiste franco-camerounaise Jeki Esso. Pour cette fête culturelle, des rencontres littéraires sont aussi prévues.

Par Hervé Dossou FADONOUGBO

Journaliste critique, Ingénieur culturel. Fondateur du Groupe AWALE AFRIKI

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *