Burkina- Fitmo 2017 : « Vérité et mensonge » : un appel à l’intégrité

Les écoles de théâtres sont au rendez-vous du FITMO 2017 à travers la vitrine des écoles. Ce dimanche 05 novembre la troupe du Centre Formation et de Recherche en Arts Vivants (CFRAV), a présenté à l’espace culturel Gambadai leur spectacle intitulé « vérité et mensonge »

« Vérité et mensonge » est le titre du spectacle présenté ce dimanche sur le Fitmo par la troupe du centre de formation et de recherche en arts vivants(CFRAV) implanté à l’espace culturel Gambidi. Il s’agit d’un conte théâtralisé constitué de six différents contes puisés patrimoine oral africain. Dans une mise en scène authentique avec un décor des villages, les comédiens ont tenu le public en haleine.

Égoïsme et avarice, conflits intergénérationnels, la persécution et le mensonge trame de la pièce

Ce spectacle passe en revue les maux qui gangrènent la société à savoir l’égoïsme et l’avarice, les conflits intergénérationnels, la persécution, et le mensonge. Ponctué de nombreuses leçons de morale, c’est un appel au changement de comportement et à une épuration des mœurs. Simporé, un spectateur venu avec sa femme et sa fille déclare à la fin du spectacle : « c’est très nostalgique, cela nous rappelle notre enfance. Ce genre de spectacle peut de nos jours sensibiliser nos enfants sur le respect des aînés et bien d’autres vertus. ». La fonction de cet art de scène s’en trouve valorisée.  Le conte, faut-il le rappeler était « l’école »de l’Afrique d’atan.il était le lieu de l’enseignement des valeurs sociales. La pièce est une interpellation face à la perte de certaines valeurs morales dans notre société actuelle. Et Mahamadou Soma, un des acteurs de la pièce de confier « je suis une voix artistique qui espère faire changer les choses. ».

« J’ai voulu appeler à la valorisation des valeurs culturelles du Burkina et d’Afrique » déclare l’auteur de la pièce, Nongodo Ouedraogo. Notons que cette édition du Fitmo met l’accent sur le conte théâtralisé. Cette initiative devrait être pérennisée au regard de l’intérêt qu’elle suscite.

Par iliasse Bougma