
A l’Institut Français, le 08 mars 2018, l’artiste plasticien sculpteur Rémy Samuz n’est pas resté en marge de la célébration de la journée internationale de la femme. Par le biais de ses œuvres artistiques faites de fil fer tissé, le jeune artiste séduit plus d’un, avec son art et dans un langage artistique magnifiant la femme.
Colonne vertébrale de l’humanité, la femme est la vie et est au centre de tout dans ce monde. C’est du moins la conception que Rémy Samuz a de la femme pour la louanger. S’inscrivant aussi dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme, l’exposition faite par Rémy Samuz a permis non seulement de connaître la femme sous diverses dimensions mais également de savourer les œuvres d’un jeune artiste plasticien sculpteur. En effet, placé sous le thème <<conférence de femmes>>, le vernissage à l’Institut français de Cotonou ce 08 mars 2018 a connu dix-huit œuvres issues des habiles mains du jeune disciple de Dominique Zinkpè dont la plupart sont dédiées à la louange, la magnificence de la femme.
<<J’adore les femmes parce que c’est une femme qui a porté ma grossesse>>, c’est ce que pense Rémy Samuz. Sa mère, poursuit-il, est l’être qui lui a permis d’être de ce monde. Et l’artiste pense que la femme est la première éducatrice, elle s’occupe de l’enfance et de la vieillesse de l’homme. C’est pourquoi on ne s’étonne guère de la place qu’il a accordée à la femme à travers ses œuvres en la représentant sous diverses valeurs. Pour la plupart de ses œuvres, les titres donnés relèvent du champ lexical de la femme dans ses valeurs. La femme est un être divin.

De la créativité dans les oeuvres du Béninois Rémy Samuz
De son vrai nom, Rémy Sossouvi, l’artiste plasticien sculpteur béninois joint ses mains à son imagination pour célébrer la femme par du fil de fer tissé. En utilisant du fil de fer pour réaliser ses œuvres, le choix opéré par l’artiste n’est pas un hasard. L’idée lui est venue parce qu’il a contemplé les œuvres des oiseaux qui tissent des fils pour construire leurs nids. <<Les oiseaux construisent leurs nids avec leur bec et pourquoi les hommes ne peuvent-ils pas s’en inspirer>>, s’interroge l’artiste pour justifier son choix porté sur le fil de fer tissé. Pour lui, la jeunesse doit se donner courage, elle doit penser à l’innovation dans l’art. <<L’art, c’est la cuisine>> et celui qui maîtrise la cuisine, explique l’artiste, peut réussir son avenir car la cuisine est une question de temps et de méthode.
Par Hervé FADONOUGBO
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