
Le rapport de l’ONU rendu public ce dimanche 13 août révèle des violations répétées de l’embargo sur les armes en République Démocratique du Congo. Premiers à être indexés dans ce document, les forces et groupes armés qui dictent leur loi dans la ville de Nyanzalé, province du Nord-Kivu, une région réputée pour ces genres de trafic.
C’est un rapport accablant pour les forces et groupes armés en RDC. Commandité par l’Organisation des nations unies (ONU), ce texte publié ce dimanche 13 août, zoome sur les violations répétées de l’embargo sur les armes à Nyanzalé, province du Nord-Kivu du pays. Selon les présentateurs, les différentes forces en cause utilisent des moyens militaires de pointe pour commettre des crimes. Citant les moyens, le rapport se penche sur les Forces armées en République Démocratique du Congo (FARDC) qui ont un système de missiles appelé « système portable de défense anti-aérienne ». C’est un modèle de missile solaire SAM-16 Gimlet, découvert dans une ancienne base des FDLR près de Mibirubiru, province du Nord-Kivu, d’après ce texte. Pour les investigateurs, ce système de missiles tel que conçu en 1987 composé de la batterie, la poignée de commande et le dispositif d’alimentation électrique, représente une grave menace pour la population. Pour ces fonctionnaires, en 1998 c’est les Forces de libération de Rwanda (FDLR) qui détenaient ce type de matériel de guerre. Celles-ci disposent de trois sources de ravitaillement en armes, à en croire le rapport. Interpelés par le groupe au cours des enquêtes, ces trois fournisseurs n’ont pas nié cette information. Les enquêteurs onusiens s’attèlent à mettre à nu les pays producteurs et premiers utilisateurs de ces moyens militaires.
Par Joël SEKOU
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