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Le centre culturel Artisttik Africa  a accueilli le dimanche 22 avril 2018 les rencontres d’ici et d’ailleurs. Celles-ci s’inscrivent dans le cadre de l’acte 4, saison 2 et ont été initiées par Laboratorio Arts Contemporains. C’est par des performances artistiques en live présentées par Nancy Huston, Guy Oberson et Méchac Adjaho que les spectateurs ont savouré lesdites rencontres avec concomitamment une exposition des œuvres de la collection d’Ousmane Alédji.

Trois acteurs sur scène pour des performances artistiques. Nancy Huston, Guy Oberson et Méchac Adjaho respectivement écrivaine, plasticien et musicien-poète.

Des couleurs éblouissantes en live. Le noir, le blanc, le rouge, le bleu, le jaune pour peindre l’univers et ses composantes. Accompagné par une musique berceuse de Méchac Adjaho et la lecture faite par Nancy Huston, le plasticien Guy Oberson a tenu en haleine un public admirateur de ses œuvres sculptées sur une toile de couleur blanche.

De la nature des animaux surpassée par la nature humaine basée sur la réflexion, le monde ou encore l’univers est unique. Pour Guy Oberson, la couleur blanche utilisée symbolise la lumière et celle noire, le caractère du contraste. Et c’est là que « ma thématique rejoint celle abordée par la romancière Nancy Huston », explique le plasticien. Le personnage « Je » du texte lu par Nancy Huston « est l’européen », l’Homme qui apporte les sciences, renchérit l’écrivaine. La nature est unique et les arts peuvent s’accompagner. La littérature peut accompagner l’art plastique et les deux peuvent aussi être appuyés par la musique.

Les œuvres de la collection d’Ousmane Alédji

« (…) Il  y a quelques années, un ami m’a demandé : Ousmane, comment tu fais ?’’  J’ai répondu comme un enfant. Naïf : je ne sais pas. Je fais et je regarde. Puis quand je regarde et je souris, c’est le signe que je vais recommencer. Avec le temps, je réalise que j’ai fait plein de bêtises et plein de choses intéressantes. C’est peut-être ça être collectionneur. Les plasticiens qui sont dans cette collection sont des créateurs sensibles mais surtout des personnes qui m’ont appris à sourire », confie Ousmane Alédji.

C’est le message affiché à la porte des galeries qu’il faut lire pour avoir une idée des nombreuses œuvres exposées par le collectionneur.  Représentant à peine les 40 pourcent de ses œuvres entamées en 1995, à l’en croire, cette exposition plonge dans un univers béninois et africain.

Par Hervé FADONOUGBO

Journaliste critique, Ingénieur culturel. Fondateur du Groupe AWALE AFRIKI

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