Le 25 mai est la journée mondiale de l’Afrique (AfricaDay). Pour ne pas rester en marge des activités de cette journée au Bénin, l’ONG-JVE (Jeunes Volontaires pour l’environnement) a organisé une campagne denommée « Break Free from Fossil Fuels 2018″, (Libérer l’Afrique des Energies Fossiles). Cette campagne est venue à point nommé pour manifester l’engagement du Bénin à  »dire NON aux énergies fossiles dans les centrales à charbon et dire OUI aux énergies propres et renouvelables ». C’est à travers un film documentaire projeté suivi d’un débat le vendredi 25 mai 2018 dans les locaux d’Obama Center à l’Université d’Abomey-Calavi(uac) que l’événement a réuni des étudiants et quatre panélistes spécialistes des questions d’énergies renouvelables.

Abandonner l’usage des énergies fossiles et présenter les possibilités et alternatives en énergie renouvelables capables de rivaliser avec les combustibles fossiles. C’est le but principal de la campagne « Break Free from Fossil Fuels 2018 » tenue le 25 mai 2018 à l’Université d’Abomey-Calavi pour sensibiliser plus d’un. Pour toucher du doigt les conséquences néfastes de l’usage des énergies fossiles, c’est par une projection de film-documentaire, que les participants ont été introduits dans le vif du sujet. Intitulé <<The bliss of ignorance>> et retraçant les conséquences liées à l’usage du charbon dans les centrales en Afrique du Sud, ledit film-documentaire montre que cette pratique tue la population à petit coup.

Elle crée au plan humain la toux, l’asthme, les troubles visuels et engendre d’énormes séquelles environnementales telles que la rareté de la pluie, la sécheresse, la désertification, la rareté des ressources halieutiques. <<Si nous ne tournons pas dos à l’usage des énergies fossiles, l’espèce humaine risque d’ici trois siècles de disparaître de la planète terre>> confie M. Faustin DAHITO, Président de l’Association Interprofessionnelles des Spécialistes en Energie Renouvelable (AISER) pour attirer l’attention des participants sur le danger qu’ils encourent.

Abondant dans le même sens, un autre panéliste M. Vivien AGBAKOU de l’Unité Chargée de la Politique de Développement des Energies Renouvelables (UC/PDER) rattachée à la Présidence de la République, fait remarquer, quant à lui, que <<quand bien même le Bénin n’utilise pas le charbon dans les centrales>>, la question des énergies renouvelables, doit préoccuper tout béninois soucieux des changements climatiques qui s’observent. L’environnement des énergies renouvelables est un secteur, dira-t-il, que tous les jeunes doivent embrasser pour lutter contre les énergies fossiles. Dans ce combat, beaucoup d’initiatives du gouvernement actuel sont en cours, tâche de faire remarquer, Vivien AGBAKOU.

Quant aux solutions disponibles, beaucoup d’œuvres existent pour limiter l’usage des énergies fossiles. Et pour une bonne marche dans le secteur, il faudra, affirme, Henock GNANGA du centre CVDBE, spécialisé dans la valorisation des déchets en biogaz et engrais organiques, <<un cadre juridique qui réglemente mieux le secteur des énergies renouvelables>>. C’est dans un esprit de joie et de changements de mentalité que la séance a pris fin.

Par Hervé FADONOUGBO

Journaliste critique, Ingénieur culturel. Fondateur du Groupe AWALE AFRIKI

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