
A l’hôtel Rivieira à Cotonou, dans le cadre du Fitheb 2018, a eu lieu une rencontre d’échanges entre des directeurs et programmateurs de festivals. A l’issue des échanges de ce mercredi 21 novembre, plusieurs points sont passés à d’analyses profondes en vue de mieux réussir les prochains festivals.
Causeries, anecdotes, instants de partage et de diagnostic. C’est l’atmosphère qui a régné au cours des minutes passées entre directeurs et programmateurs de festivals pour parler des problèmes liés à l’organisation d’un festival.
De la question du choix des spectacles en venant aux exigences liées à la diffusion des spectacles, il se pose le problème d’une réelle coopération entre artistes, directeurs et programmateurs de festivals.
A en croire les directeurs de festivals, un spectacle est un produit que « l’on vend sur le marché du public ». C’est pourquoi, les artistes, reprécisent-ils doivent faire un travail de fond et de forme. C’est toute la chaîne de production d’un spectacle qui est interpelée.
Pour Erick Hector Hounkpè, directeur du FITHEB, il faut « une réelle coopération » entre les artistes, les directeurs et programmateurs de festivals. Les artistes, renchérit-il, doivent aller vers ces derniers et ceci doit être réciproque, finit-il par ajouter.
Dans le rang des artistes, plusieurs difficultés sont exposées. Parmi celles-ci, les artistes touchent du doigt, le problème de financement de leurs spectacles, d’un manque d’espaces adéquats de diffusion, de rentabilité après diffusion etc. L’artiste après un spectacle dépense plus qu’il gagne.
Pour Ange Grah, artiste conteur de la Côte-d’Ivoire, dans le contexte africain, il faudra « rééduquer le public » afin de permettre aux programmateurs et aux artistes de combler le vide du financement. Aussi, a-t-il ajouté, les deux acteurs de la chaîne (artistes et programmateurs) doivent participer à part égale pour la diffusion d’un spectacle. Les artistes doivent vivre de leur création.
Venus de plusieurs pays tels que le Niger, le Togo, la France, la Côte-d’Ivoire, le Burkina-Faso etc., les festivaliers invités, ensemble avec ceux du Bénin n’ont pas caché leurs impressions après quelques jours de célébration du Fitheb. Ce festival est d’abord une fête et surtout de rencontre des cultures, font-ils remarquer.
Par Hervé FADONOUGBO
photo: SANOU A.
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