Le Bénin accueille la deuxième édition de African Miss University of the world dont la téléréalité démarre dès le 22 juillet 2018 dans une villa à Cotonou avec diffusion sur la chaîne Vox Africa. 20 candidates sont retenues pour prendre part à ce concours de beauté, d’intelligence et d’intégration qui a des particularités.

Organisée autour du thème « L’apport de l’étudiante africaine face aux défis de la construction d’un continent exemplaire, indivisible, fort et émergent », il ne s’agit pas d’une compétition Miss comme les autres, à en croire les propos de l’initiatrice pendant la conférence de presse tenue le 05juillet à Golden Tulip. Madame Doudou Béatrice, ancienne Miss Diamond Cameroun a expliqué que ce concours prône le développement en Afrique et se déroule en téléréalité avant la soirée finale. « Les Miss ne sont généralement pas élues que sur des critères de performances au cours de la soirée élective comme le pense le public. Il y a le comportement pendant la mise au vert » a-t-elle informé. Ainsi, avec African Miss University of the world, le public suivra de près chaque candidate, l’appréciera sur ses aptitudes du Vivre ensemble et évaluer son niveau d’éducation.

A la question de savoir ce qui justifie le choix du Bénin cette année après la Tunisie en 2017, la promotrice et présidente du comité d’organisation a précisé que le Bénin est un pays africain qui valorise la culture. Ce qui cadre avec les objectifs du concours, car, a-t-elle dit, l’Afrique ne saurait se révéler indépendamment de sa culture. Le Bénin a, du coup, l’avantage d’avoir cinq candidates parmi les 20. Lesdites candidates qui doivent être étudiantes entre la 1ère et la 5ème année ont été présélectionnées suivant quatre étapes dont un voting facebook, une vidéo et un entretien.

La soirée finale est prévue pour le 25 août au palais des sports de Cotonou. La Miss partira avec une bourse d’étude, un chèque de 5 mille Dollars, beaucoup de cadeaux offerts par des sponsors et un accompagnement pour la réalisation de son projet de développement.

Par Cossi Lux

Photo : Teddy Gandigbé

Journaliste critique, Ingénieur culturel. Fondateur du Groupe AWALE AFRIKI

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